27.12.06

من جريدة الشروق اليومي عن إنفلونزا الطيور في البويرة !

إشارة من جريدة الشروق اليومي لقضية إنفلونزا الطيور بالبويرة والأخضرية
الصور أدناه التقطت بمزرعة في الأخضرية ( ربما بورباش ) خلال الأشهر الأولى لـ 2006 التي رافقها كلام طويل عن إنفلونزا الطيور
V


Lakhdaria, ALGERIA: Algerian farm workers clean a chicken farm in the Lakhdaria region, some 90 kms east of the capital Algiers, 16 March 2006. Poultry farmers are suffering great losses caused by the fear of avian flu. AFP PHOTO/FAYEZ NURELDINE (Photo credit should read FAYEZ NURELDINE/AFP/Getty Images)Copyright: 2006 AFPBy/Title: FAYEZ NURELDINE/StaffDate Created: 16 Mar 2006 12:00 AM

25.12.06

scenes de l'ex-Palestro, Lakhdaria 1950s

Scenes de l'ex-Palestro, Lakhdaria 1950s

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RALLIEMENT MASSIF DE LA POPULATION A PALESTRO
LES ACTUALITES FRANCAISES

AF - 22/08/1956 - 00h00m25s
- VG d'une foule de kabyles accourant se joindre à d'autres, déjà rassemblés, sur la pente d'une montagne - VG panoramique des milliers de kabyles assemblés en carré - PM du Général OLIE passant devant les kabyles - l'un d'eux porte un drapeau français - GP panoramique, de bas en haut sur un vieux paysan kabyle ceinturé d'une cartouchière - GP de profil, du Général OLIE parlant à deux anciens combattants - GP d'un vieux kabyle faisant le salut militaire - Montée des couleurs françaises, devant le rassemblement des Kabyles de la région de Palestro.

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OBSEQUES A PALESTRO
LES ACTUALITES FRANCAISES
AF - 14/03/1956 - 00h00m39s

- PR - Portant un cercueil, un groupe d'hommes se dirige vers un fourgon - PR de Monsieur Alfred SERVAT, seul survivant de la famille - PR - Portant un cercueil, des hommes sortent de la Mairie - PR des hommes portant le cercueil - PR de Monsieur VIVIER de REGIS, sous-préfet, et du Maire de Palestro - VG en plongée, des fourgons mortuaires - PR de Monsieur SERVAT derrière le fourgon - VG du cortège protégé par des gardes armés de mitraillettes - VG de la ferme BENEJEAN - PR des briques posées sur le sol, indiquant l'emplacement des cadavres - PR de Hamed LOUCINI, gardien de la ferme - VG de la ferme SERVAT - PR du petit Gérard SERVAT, dans un lit, à l'hôpital - GP de l'enfant que l'on fait manger.
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INAUGURATION D'UN DOUAR EN ALGERIE
Journal télévisé 20H
ORTF - 08/10/1956 - 00h01m11s

Gorges près de Palestro - Remises d'armes à des algériens par militaires français - Général Simon - inauguration - méchoui.

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MM. LACOSTE ET LEGENDRE A PALESTRO
Journal télévisé 20H
08/08/1956 - 00h01m45s

Région de Palestro (Kabylie) - LACOSTE et LEGENDRE montent en hélicoptère - survol des régions - vue aérienne. Descente d'avion et rencontre avec les soldats basés dans un campement militaire. Groupe d'algériens assis par terre (prisonniers?) . Intérieur d'une tente militaire.
Discussion de Lacoste et Legendre avec soldats français.
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http://www.archive.org/download/palestro_lakhdaria/lacost_palestro.wmv
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MANIFESTATION DE LOYALISME A PALESTRO
Journal télévisé 20H
17/08/1956 - 00h01m29s

Rassemblement de villageois algériens de la région de Palestro, pour une manifestation de loyalisme à la France. -Arrivée des villageois ; rassemblement ; officiers français saluant la foule, en particulier les anciens combattants algériens ; discours; hommes en prière (debout) ; femmes discutant avec les officiers; enfants brandissant petis drapeaux français; salut au drapeau français.
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PALESTRO
Journal télévisé 20H
07/06/1961 - 00h01m39s

Reportage à PALESTRO, où près de 600 soldats commandés par Jacques Massu avaient été tués dans une bataaille contre l'ALN en Août 1957. - ALGERIE - Les gorges de PALESTRO - La ville - Cigogne - Monuments aux morts - Cour d'école - Marché - Café maure - DP scènes de rue
- Intérieur mosquée - PANO chantiers Construction.
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http://www.archive.org/download/palestro_lakhdaria/palestro_ville.wmv
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KABYLIE 60
NON DIFFUSE

01/04/1962 - 00h23m27s
Document consacré au travail de pacification de l'armée française en ALGERIE, dans la région de PALESTRO. Le document est découpé en quatre parties successives : TAZEROUT, Deux soldats, Les hommes du liège, Mimi Barkat. - Premier sujet : TAZEROUT dans la région de PALESTRO, présentée comme presque totalement calme. Gorges, tunnel dans la montagne. Village de regroupement. Femmes et fillettes à la fontaine. INTR d'une maison avec vêtements suspendus à des clous. Enfants devant la maison : fillette se lavant les mains, garçonnet avec livres puis se rendant à l'école. - INTR classe mixte. GP fillette. - Soldat infirmier soignant fillette puis adulte. - Marché : DP des étals à même le sol. Homme avec balance. - Garçonnet faisant scoubidou. Village. Hommes et ânes avec couffins. - Hommes en armes (commentaire off : il s'agit d'hommes de la population locale qui ont été armés pour protéger le village). - Femme à la fontaine.
- Deuxième sujet : DEUX SOLDATS, l'expérience de deux jeunes français dans un village : Michel PREVERT (?) et François DROULY (?). - PL sur Miche PREVERT, à pied, précédant un âne et un homme des groupes d'autodéfense. DP TAZEROUT. Femme avec vaches. GP les deux soldats puis le drapeau français à son mât. - François DROULY lavant du linge dans une bassine (commentaire expliquant qu'il s'agit de montrer que cette tâche n'est pas réservé aux hommes), puis dans une famille. Appelant les enfants pour aller à l'école. lavant un enfant en plein air devant les autres. INTR salle de classe et séance de lecture : élève au tableau noir. Dans la classe, enfant avec petit avion miniature qu'il a fabriqué, confisqué par le maître. EXTR : cours de chant puis jeu de billes de fabrication locale. - Hommes jouant aux cartes. Patrouille de dos.
- Troisème sujet : LES HOMMES DU LIEGE illustrant la récolte du liège dans la forêt de chènes liège qui avait été interrompue à cause de l'insécurité régnant dans la région. - Gardes forestiers contrôlant les journaliers. Journalier affûtant couteau. Groupe s'enfonçant dans la forêt. Longs plans des hommes décollant le liège du tronc des arbres : technique pour monter le long des troncs puis pour lever la plaque sans attaquer le tronc lui-même. - Garde forestier buvant à la régalade. Colonne de mulets dont les bâts sont vides puis chargés de plaques de liège. Camion dont le chargement est constitué d'un amoncellement de liège.
- Quatrième sujet : MIMI BARKAT consacré au travail d'une assistante sociale algérienne dans un village de KABYLIE. - Jeep arrivant dans le village avec à son bord MIMI BARKAT, l'assistante sociale de l'équipe édico-sociale itinérante. Mimi dans le village avec femmes et enfant. Faisant la galette, avec enfanst dans une rue. Femme portant fagot sur le dos, femme portant bébé dans le dos. Femme donnant le sein à un bébé. Bébé dans un berceau suspendu. GP MIMI pui PR parlant. GP épinglette EMSI avec devise : Foi, courage, persévérance. - Cours de repassage en plein air : GP fer chauffant sur petit réchaud. PR femme de profil. MIMI repassant pantalon, puis entourée par groupe de fillettes. - VG toits du cuillage. PL sur MIMI entourée par les villageois et repartant dans la jeep. Fillettes devant haie de figuiers de Barbarie.
- Carton :" C'était une émission du Journal télévisé"

21.12.06

Pont suspendu; par Charles Finck

Charles FINCK , né le 11/07/1855 à HAGENBACH (68210), enterré à Palestro, époux de Marie-Madeleine NAEGELEN Û3ı , enterrée également à Palestro : sont à l'origine de la branche "Algérienne " des FINCK. Après une vie bien remplie à Hagenbach, ils ont émigré en Algérie dans les années 1870. Séparé de toute route par l’oued Isser qu’il devait passer à gué, il est à l’origine de la construction du pont suspendu que nous connaissons tous ,ce n’est que plus tard que ce pont lui a été racheté par la commune pour le rendre public. Son tablier de 100 mètres de long était léché par les crues de l’oued quand la route nationale de Bouïra était elle-même interdite car inondée à hauteur de la ferme GARBIES



19.12.06

Éloge à la famille Becker ( On Connait Bien SARIJ BIKIR)


Éloge à la famille Becker

qui vécut à Palestro depuis la création de la commune jusqu'à l'indépendance de l'Algérie, extrait d'un ouvrage établi en 1930 à l'occasion du centenaire de la présence française en Algérie.

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( Il nous rappelent bien de Sarij Bikir)

La famille Becker
à Palestro


A l’heure où éclatait la guerre franco-allemande de 1870, la famille Becker était installée à Dannemarie, dans le département du Haut-Rhin.
Elle comptait alors trois enfants : l’aîné Joseph, qui avait accompli antérieurement sept ans de service militaire, était rappelé sous les drapeaux ; le frère cadet Jean, était déjà dans l’armée, comme brigadier au régiment d’artillerie de marine ; le troisième frère, Emile, était aussitôt appelé sous les rames. Ils faisaient, tous les trois, leurs devoirs de bons Français ; le second Jean était, en outre, décoré de la médaille militaire pour sa belle attitude au combat du Bourget.
La désastreuse issue de cette guerre bouleversait complètement l’existence, si paisible naguère de cette famille. Son chef, antérieurement clerc de notaire à Dannemarie, se refusant à subir le joug allemand, en dépit des offres avantageuses qui lui étaient offertes par le conquérant, abandonnait tous ses biens et, avec ses deux fils, Jean et Emile, venait résider en Algérie, tandis que l’aîné, Joseph, se fixait à Del, sur la frontière, dans le territoire de Belfort.
A son arrivée en Algérie, M. Becker père obtenait une petite concession, dans le centre de Palestro, situé à 79 kilomètres d’Alger.
Toute la région était inculte, couverte de broussailles et de jujubiers. Le pays était extrêmement malsain et le paludisme y régnait en maître. Ce fut une lutte longue, ardue, tenace, qui eu raison de l’énergétique activité de M. Becker père, que son fils Jean dut suppléer bientôt. Mais, celui-ci ne pouvait assumer la lourde tâche qui lui incombait sans souffrir de la solitude de son pays. Il se décidait un jour à se rendre en Alsace pour se marier, après quoi il revenait aussitôt en Algérie.
A cette époque, les communications étaient difficiles et Palestro se trouvait vraiment bien isolé. Toutefois, le centre se développait et, lorsque, en mai 1879, il fut érigé en commune, la famille fournissait, en la personne du troisième frère, Emile, au Conseil municipal, un conseiller d’abord, un adjoint, un maire ensuite, jusqu’en 1886, date à laquelle il quittait Palestro pour aller se fixer à Bouïra, où il créa successivement plusieurs domaines.
Son frère aîné, Jean, qui lui succédait au Conseil municipal, où il était successivement Conseiller, adjoint, et maire, poste qu’il occupait depuis longtemps lorsque la mort vint le frapper en 1896.
Le souvenir de Jean Becker est resté vivant dans la commune, qui lui doit une grande parie de sa prospérité actuelle et une organisation que ses successeurs n’ont eu qu’à adapter au développement croissant de l’agglomération. Il avait, en outre, donné le plus bel exemple du travail fructueux, en créant cinq grands domaines dénommés : Kaffoun, Tassalet, Merdja, Blokmont et Aïn-Thibaïrine, qu’il défricha en entier et complanta d’arbres fruitiers et de vigne. Pour rendre hommage à son grand mérite et à son heureuse contribution au développement de la prospérité générale de la région, le Gouvernement le nommait chevalier du Mérite agricole, le 16 juillet 1887.
Il eut une nombreuse famille, comptant cinq garçons et deux filles, tous nés à Palestro . Le second de ses fils, René, prit la succession en 1896 et continua à défricher et à planter.
Il trouvait d’ailleurs dans son jeune frère, Georges, un précieux collaborateur et le plus réconfortant des soutiens moraux, dans l’affectueuse sollicitude de sa mère, Mme veuve Jean Becker, âgée aujourd’hui de 77 ans et qui compte 57 années de résidence à Palestro.
Suivant les belles traditions de ses anciens, René Becker s’est toujours et de bonne heure, intéressé à la prospérité de la commune.
Elu, pour la première fois, conseiller municipal en mai 1904, il a été ensuite adjoint et enfin maire depuis le 15 mai 1925. A l’heure actuelle, il compte 26 années de mandat public.
Grâce à son action éclairée, de grands travaux ont été exécutés dans la commune ; la question de l’eau a été très heureusement résolue. Les routes ont été améliorées, l’électricité a été installée, les bâtiments communaux agrandis ou créés suivant les besoins.
Si les annales algériennes réservent à la famille Becker une place privilégiée parmi les meilleurs artisans de la prospérité générale du pays, celles de la grande guerre ont déjà inscrit son nom parmi ceux qui ont droit à la reconnaissance de la Patrie. En effet, les quatre frères Becker ont tous été mobilisés : l’un d’eux, Claude, est tombé au champ d’honneur, comment sergent de zouaves, décoré de la Médaille militaire avec citation à l’Ordre de l’Armée ; un autre, Georges Becker a subi un torpillage en mer sur la Diva.
A cette grande et belle famille, nous adressons notre salut respectueux.

Créant un village de 59 feux sous le nom de Palestro

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Décret du 18 novembre 1869

créant le village de Palestro


NAPOLEON par la grâce de Dieu et la volonté nationale, Empereur des Français
A tous, présents et à venir, Salut.
- Vu mes Décrets du 26 avril 1851, 25 juillet 1860, 31 décembre 1864, 21 juillet 1866 et 6 janvier 1869 relatifs à l'aliénation des terres domaniales en Algérie,
- Vu l'avis du Conseil de Gouvernement de l'Algérie en date du 9 juin 1869,
- Sur le rapport de notre Ministre, Secrétaire d'État au Département de la Guerre, d'après les propositions du Gouverneur d'Algérie,
Avons décrété et décrétons ce qui suit :
Article1 Il est créé dans la province d'Alger sur le territoire de Ben Hini traversé par la route Impériale n°5 d'Alger à Constantine, à 79 kilomètres d'Alger et à 25 kilomètres du Col des Beni Aïcha, un village de 59 feux qui prendra le nom de PALESTRO.
Un territoire de 546ha 31a 10ca est affecté à ce centre de population conformément aux plans annexés au présent décret.
Article2 Les terrains non réservés du village seront aliénés dans les conditions suivantes :
- Le prix de chaque lot ainsi que la liste des acquéreurs seront arrêtés définitivement par le Gouverneur Général de l'Algérie.
- Les acquéreurs pourront se libérer en cinq années. Le premier cinquième du prix sera exigible au moment de la signature du contrat de vente. Les quatre autres termes seront payables d'année en année.
- La partie du prix non payée comptant sera productrice d'un intérêt de 5% conformément au décret du 21 juillet 1866 susvisé.
- Les actes de vente ne contiendront d'autre clause de résolution que celle prévue à l'article 7 du Décret du 31 décembre 1864 en cas de retard dans le paiement du prix.
Article3 Notre Ministre, Secrétaire d'État au Département de la Guerre, et le Gouverneur Général de l'Algérie sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent Décret.
Fait à Compiègne le 18 novembre 1869
Signé NAPOLEON
Par l'Empereur,Le Ministre, Secrétaire d'État au Département de la Guerre. Signé Le Boeuf.
Pour ampliation, Le Secrétaire Général du Gouvernement.


Signé Testu.

18.12.06

Le commandant Si-Lakhdar


Fi oued El Malah ya l'khaoua fi oued el Malah
Fi oued El Malah
Si Lakhdhar bedjoundou fêreh
yektoul ouidhebbah
'askar herba blê nidham
yel khaoua

(A Oued El Lamalh, mes frères
Si Lakhdhar est satisfait de ses djounoud
Il tue et égorge
Les militaires fuient en désordre)
-extrait d'un chant populaire-

Rabah Mokrani, Si Lakhdhar, a donné naissance à une vraie légende dans la Wilaya IV. Ce maçon, né le 6 février 1934 à Lakhdharia, ex-Palestro, est devenu un mythe à la tête d'unités de choc qui ont fait le coup de feu sur tout le territoire de la Wilaya IV. Ami compagnon d'un autre baroudeur célèbre, Ali Khodja, ils sont chargés tous deux de former des unités de moudjahidine dans l'axe Lakhdharia - Aïn-Bessam.
Dès l'âge de vingt ans, ce beau jeune homme qui arbore un air moqueur est au maquis, pour se voir rapidement propulser à la tête d'un commando d'élite. Il est capitaine dès octobre 1956, et Bougara le nomme à la tête de la zone trois en octobre 1958, avec le grade de commandant. Il assure entre-temps l'organisation et l'entraînement au sein de la Wilaya IV.
Si Lakhdhar est tué, comme il le souhaitait, les armes à la main au djebel Boulegroune, près de Souagui, dans le sud de la Wilaya de Médéa. Il meut quelques semaines avant Si M'Hamed Bougara.




Commémoration du 48e anniversaire du décès du commandant Si Lakhdar


Le commandant Si-Lakhdar de son vrai nom Mokrani Saïd est né à Palestro, plus précisément dans un village situé à l’Ouest de la commune Gueigour, le 6 novembre 1934.
L’amphithéâtre du technicum Si-Lakhdar de Lakhdaria a abrité, hier, la célébration du 48e anniversaire, du décès au champ d’honneur du valeureux commandant Si Lakhdar. En cette occasion historique, organisée par le bureau des moudjahidine de Lakhdaria, ont été conviés Bachir Rouis, moudjahid, ancien ministre, le président de l’APW de Bouira, des membres du Mechaâl watani “Lichahid”, des chefs d’établissements scolaires de la ville, des autorités locales et d’un grand nombre de lycéens invités aussi pour la circonstance, à revivre à travers les différentes interventions des responsables présents et compagnons d’armes du chahid, de la lutte armée de l’Armée de libération nationale ainsi que la vie et le combat mené et le sacrifice extrême de ce courageux combattant qu’est le commandant Si Lakhdar.Le commandant Si Lakhdar de son vrai nom Mokrani Saïd est né à Palestro, plus précisément dans un village situé à l’Ouest de la commune Gueigour, le 6 novembre 1934. Issu d’une famille pauvre, paysanne, il grandit dans cette région où il fit ses études dans la seule école de la contrée, à Palestro (actuellement Lakhdaria), où il devait parcourir journellement une dizaine de kilomètres.Il apprit par là même, le dur métier de maçon au centre professionnel, seul métier accessible aux indigènes du village. Très jeune et dès le déclenchement de la lutte armée, il fut contacté par le Front de libération nationale pour être chargé et ce, début 1955, de l’organisation des maquis dans la région de Palestro et d’Aïn Bessem. Très tôt, il devint le premier responsable politico-militaire de la région. Rejoint peu de temps après, à la fin du printemps 1955 par Ali Khodja qui venait de déserter l’armée française, Si Lakhdar en fit un ami inséparable, un compagnon de lutte et un frère. Tous deux, ils réussirent à mettre sur pied de puissantes commandes dont la valeur, la discipline et le courage avaient soulevé l’admiration de l’ennemi lui-même et semé la panique au sein de ses troupes. Suite aux coups répétés des moudjahidine, sous la direction éclairée des frères Si Lakhdar et Si Ali Khodja toute la région-Est d’Alger fût embrasée, et ce malgré les nombreux renforts des troupes coloniales dépêchées sur les lieux. Partout dans les djebels, comme dans les plaines, Si Lakhdar faisait la démonstration de son génie de la guérilla et son courage était devenu légendaire. Son aptitude à s’adapter et à adopter les différentes techniques de son combat ainsi que son ascendant auprès de ses djounouds et des populations qui les accueillaient à bras ouverts et avec fierté. Ses qualités de meneur d’hommes, d’organisateur, donnant toujours et en toutes occasions et circonstances le meilleur exemple, lui valurent d’être désigné en octobre 1956 peu après la tombée au champ d’honneur de Ali Khodja, à Fort-de-l’eau, comme capitaine, chef de la zone I de la wilaya IV, comme il fut appelé début 57 au conseil de la wilaya en tant que commandant militaire adjoint au colonel Si M’hamed.Désormais, en sa qualité de chef militaire de la wilaya et sous la clairvoyance du colonel Si M’hamed, le commandant Si Lakhdar s’employa avec ardeur et sans jamais se lasser, à un vaste travail de formation, d’organisation et d’action dont l’objectif était la structuration et l’adaptation des structures de l’ALN, aux fonctions de l’évolution de la lutte armée et l’intensification des actions militaires contre l’occupant.Ainsi, au cours de cette période, chaque secteur était doté d’une section, chaque région, d’une katiba et les zones du commando pouvant se regrouper en bataillon, fort de 400 à 500 djounouds, formés et équipes d’armes modernes, pour la plupart récupérées sur l’ennemi, sur les champs de combat. Mais pour Si Lakhdar, la formation politico-militaire du moudjahid, sa maturité et sa foi sont des facteurs déterminants. “Mettez”, disait-il, “mitrailleuse entre les mains d’un djoundi qui n’a pas la foi, il perdrait son arme sûrement... Donnez un fusil de chasse à un djoundi qui sait s’en servir et qui croit en la justesse de son combat, il vous fera des miracles”. Ainsi, à l’initiative de Si Lakhdar, un guide militaire : de “De la guerre à la guérilla” a été rédigé et largement diffusé à travers les unités de la wilaya et où les djounoud retrouvaient, décrits en détail, la stratégie de la lutte armée, les principes et techniques de la guérilla et les consignes à suivre. Et partout, dans la wilaya IV, de l’Ouarsenis à Palestro et de la Mitidja à Ksar El Boukhari, l’ALN sous le commandement de Si Lakhdar remportait des victoires retentissantes aux portes mêmes de la capitale, Alger. Réagissant aux coups sévères portés à son armée, celle-ci concentra d’importantes troupes, quadrilla les régions et utilisa une répression aveugle contre les populations civiles sans défense ainsi que des bombardements massifs, les ratissages et les incendies de forêts utilisant le napalm, interdit par la Convention de Genève. Dans la nuit du 4 au 5 mars 1958, alors qu’il se trouvait avec le commando Ali Khodja et deux sections de la katibet Zouheiria, au dejbel Belgroune, deux guetteurs l’avertirent de l’arrivée imminente de colonnes de véhicules militaires ennemis qui convergeaient vers eux, à partir de Tablat, Bousken, Sour El Ghozlane (Aumale) et Bir Ghbalou et avant même le lever du jour, l’encerclement était complet. Des milliers de soldats français escaladaient le djebel. L’accrochage était inévitable. Le premier choc a été terrible pour les soldats des premières lignes, plusieurs dizaines de morts furent relevées. Pour éviter de plus grandes pertes, face à ces moudjahidine désirant vendre chèrement leur vie, l’armée française fit intervenir son aviation et ses chars. Alors que le soleil était haut dans le ciel, le commandant Si Lakhdar fut touché par une balle de mitrailleuse tirée d’un avion. Le commando Ali Khodja et la katiba Zouheïra tentèrent une percée et réussirent à briser l’encerclement après un repli de quelques kilomètres vers Ouled Zenine avec le commandant, blessé, transporté par deux djounoud ; Si Lakhdar succomba à ses blessures et fut enterré sur les lieux même du combat. Au douar Zenine, une stèle en marbre fut érigée, en hommage aux sacrifices de tous ceux qui, comme le commandant Si Lakhdar, sont tombés au champ d’honneur pour que vive l’Algérie libre et indépendante. Aujourd’hui, Lakhdaria (ex-Palestro), chef-lieu de commune et de daïra, dans la wilaya de Bouira porte son nom. Pour mémoire, nous citerons un témoignage d’un compagnon d’armes, Boualem Hamirène, plus connu sous le nom de “Boualem la France”, résidant à Aïn Benian qui, dans son témoignage, parlant des responsables de l’ALN de la wilaya IV : venant de la zone II et allant vers la zone IV, affirmait “que ces officiers étaient simples et modestes, leur seul souci était l’état tant sanitaire que psychologique de leur troupe. Ils passaient des soirées entières avec les djounoud”. C’est au cours d’une de ces nombreuses soirées qu’une phrase notée par le commandant Si Lakhdar, sur une page d’un de ses albums, et qui résumait ainsi : “Dieu Tout-Puissant, je ne sais quel est le chemin que d’autres pourront suivre, mais en ce qui me concerne, donnez-moi la liberté ou donnez-moi la mort”.Quelques faits d’armes qui ont défrayé la chronique en 1956 :* Le 9 juillet au moment de l’opération 459, Si Lakhdar surprend l’ennemi à Guerrouama (à l’est de Tablat) sur un convoi de ravitaillement.* Le 8 août, une patrouille du 117e RI perd 13 hommes au col du Bekkar, au sud de la commune de Tablat (entre Tablat et Tourtatsine) et une autre embuscade qui fait 5 morts au sud de Larbaâ.* Le 12, en bordure de Béni Slimane, Si Lakhdar accroche sérieusement un détachement du RI. Bilan : 22 tués.* Le 21, Si Lakhdar de nouveau, surprend une section du 1e RI au moment où elle venait d’être déposée par hélicoptère dans la région tourmentée de Zberbar. Bilan : 17 morts.* Le 27 octobre, à 5 km de Tablat, une embuscade meurtrière contre un convoi du 1er RI à Béni Khalfoun à l’Est de Palestro, dans la commune de Thieis (Kadiria).

17.12.06

Lakhdaria.net

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Présentation M. A. Haddadou pour infosoir, alger.
Cette ville est située à 88 km à l'est d'Alger et à 44 km de Bouira, sur une boucle de l'oued Isser. Pour l'atteindre, on peut suivre la route de Tizi Ouzou et, au niveau de Thenia, tourner à droite en prenant la direction du sud, pour remonter la vallée de l'oued Isser ; on rencontre d'abord la ville de Beni Amrane. La route, et la voie ferrée entrent dans les gorges de Beni Amrane, appelées aussi gorges de Lakhdaria, gorges entaillées par l'oued sur une longueur de 4 km. On peut se rendre aussi à Lakhdaria en passant par une route qui, allant de Rouiba, passe par Khemis el-Khechna, Larbatache, la montagne du Bouzegza et les gorges de Keddara. De là, la route descend jusqu'à Lakhdaria. La ville a succédé au village colonial de Palestro, fondé dans les années 1860 et appelé du nom d'une victoire militaire française. Les insurgés, dirigés par le cheikh Al-Mokrani, l'ont pris en 1871 et l'ont brûlé ; il a été reconstruit par la suite. Lakhdaria, peuplé de populations d'origine kabyle, aujourd'hui en partie arabisée, est célèbre pour ses poteries au décor berbère angulaire, ocre sur fond blanc. Le nom actuel de la ville vient de Lakhdar, surnom de Mokrani Rabah, dit commandant Si Lakhdar, martyr de la Guerre de Libération, originaire de la région.
M. A. H.